Le temps planétaire

Le temps planétaire est une projection psychologique du temps réel dans un système involutif, c’est-à-dire dans un système où doit se développer l’ego planétaire pour enfin pouvoir, un jour, se dévêtir de cette expérience du temps planétaire.

Les forces astrales utilisent le temps planétaire – relié à la programmation de chaque individu – afin que l’humain évolue dans ce cadre de vie prédéterminé. Ils utilisent le temps planétaire à leurs fins et à toutes les sauces afin de manipuler l’homme au travers d’innombrables expériences. C’est ce même temps qui cloisonne la conscience réelle chez l’homme car le temps planétaire l’encapsule dans la subjectivité de sa vie. Par contre, ce même temps, qui est une limite à l’expansion réelle de la vie, permet à l’ego sensible de graduellement prendre conscience de l’illusion reliée à son libre arbitre et du caractère psychologique du temps dans lequel il vit. Cette conscientisation lui permettra ultérieurement de saisir le phénomène des intelligences qui dominent sa conscience.

Les humains peuvent avoir tendance à psychologiser, positiver ou spiritualiser le phénomène du temps planétaire quand ils se sentent opposés ou confrontés à ce dernier (exemple : pourquoi se choquer puisqu’on n’y peut rien, ce n’est pas si grave que ça, ça aurait pu être pire, etc.), plutôt que d’affronter les intelligences qui ont la main sur le levier. Ici se vit donc chez l’être une forme de résignation subtile. Ainsi, ces humains entrent dans l’illusion du sage psychologique, c’est-à-dire qu’ils ne prennent pas leur énergie, leur volonté réelle, pour voir au travers des formes reliées au temps planétaire ; ils agissent plutôt psychologiquement en donnant une valeur positive aux événements qui avaient comme but de les éveiller au travers l’émergence de leur colère contre les forces manipulatrices de leur conscience. Ces humains restent ainsi les victimes de différentes formes de vie qui les gardent assujettis à la domination puisqu'ils demeurent inconscients rouages qui régissent le temps. C’est ainsi que leur vitalité diminuera jusqu’au moment de la mort.

D’autres individus vont vivre une impatience face au temps, ou ils vont se sentir déphasés face au temps. Ils seront en colère contre le temps, donc contre l’agenda de leur propre esprit. Ces êtres auront avantage à réaliser que leur colère devra un jour être dirigée contre les forces qui les dominent et non contre la forme que ces derniers utilisent afin de toucher à leur conscience humaine encore endormie.

Le temps réel n’est pas régi par des formes-pensées mais est animé du feu de l’esprit qui fracasse l’illusion du temps planétaire et subjectif en y éliminant les limites astrales.

L’ego qui touche à son intelligence réelle n’est pas limité par le temps planétaire, puisqu’il utilise sa lumière pour fracasser ces limites imposées sur sa conscience ; aucune domination astrale, ni mentale, peut lui être imposée. Le temps planétaire ne disparaît pas pour l’homme nouveau mais ce dernier n’y accorde plus l’importance polarisante antérieure ; il utilise toute opposition temporelle des plans afin de reprendre sa lumière, donc sa force et sa puissance réelle face à ces derniers. Ainsi, l’homme nouveau ne souffre plus psychologiquement du temps, mais vit plutôt une souffrance psychique reliée au viol des plans sur sa conscience éveillée. Son intégralité au niveau de ses différents plans de conscience devient son véhicule primordial, plutôt que de se fier sur un ego planétaire qui pense penser et qui pense avoir un libre arbitre.

Le contact de l’homme nouveau avec différents plans de conscience fracassera l’illusion du temps planétaire puisqu’il aura pris conscience d’un autre temps, celui de son esprit. Ainsi, une communication réelle pourra naître avec les plans systémiques qui vivent à l’extérieur des limitations psychologiques de l’ego involutif. Tant et aussi longtemps que l’ego vivra à l’intérieur des limites imposées par les plans, il ne pourra pas toucher à un autre temps que celui qui lui est imposé : le temps planétaire.

— Sandra Vimont, 2010