La colère de l’homme

Durant l’involution, l’humain vivait la colère pour vider un trop-plein émotif face aux événements dont la nature réelle lui échappait, et où il vivait une impuissance profonde manifestée par un besoin de rupture face à la forme rencontrée. Ainsi, la pulsion émotive vécue par rapport à la valeur donnée à la forme l’amenait à faire éclater son centre émotif de manière à libérer le trop-plein d’énergie que ses cellules ne pouvaient plus absorber. Les actions que mettait en œuvre cet être étaient alors teintées par la coloration de son âme, de ses mémoires, ce qui le gardait prisonnier d’une programmation karmique.

L’homme conscient ne sera plus intéressé à vivre une psychologie involutive qui l’amènerait à diriger son énergie vitale et réelle vers la valeur de la forme. Son intérêt vital sera plutôt d’éliminer le viol qui est fait sur son mental afin d’y libérer sa personne réelle. Il aura la capacité et la volonté d’utiliser l’élan, la force, la colère de son esprit, afin de détruire cette domination faite sur son mental. La colère de l’homme nouveau correspondra donc à la grandeur de sa capacité de ne plus laisser sa conscience être manipulée par le plan astral et mental.

L’homme en conscience ascendante réussira à mettre un terme au viol mental dans sa vie. Depuis des siècles, cette domination provenant des plans a utilisé la polarité de la forme au travers la pensée humaine, ce qui a amené ce dernier à accuser autrui des méfaits de sa propre vie, plutôt que d'y voir la manifestation de son intelligence réelle. Il verra clairement le jeu que subit sa conscience au travers des entités qui ont comme mandat de le pousser au travers différents événements-chocs afin qu’il prenne en main sa volonté à traduire les différents aspects de sa conscience.

— Sandra Vimont, 2011