La dépression

Dépression Souvent, l’ego se rabat psychologiquement à l’énergie de la dépression, car les forces descendantes s’accaparent l’énergie de sa souffrance ; la dépression brouille alors son mental en l’englobant d’une densité accablante. Si l’ego n’est pas scient de ce qu’il vit, il devient lié au versant coloré de sa conscience. Son être est alors violé par des êtres qui se nourrissent de son incapacité à supporter les méandres de qui il est. Cet état de fait peut perdurer quelques moments ou pendant des mois, en fonction de la programmation établie pour l’individu sur le plan matériel.

La dépression sert rarement à l’ego, car ce dernier se voit incapable d’en supporter la visée évolutive, soit de traverser son désert intérieur pour y retrouver son essence réelle. La dépression est donc souvent vécue dans l’émotivité, dans la croyance et dans la diffraction, ce qui oblige l’ego d’être soutenu psychologiquement afin de revivifier une psyché effondrée.

Incontestablement, l’ego doit parvenir à entrer dans sa souffrance pour la traverser, pour pouvoir un jour goûter à qui il est sur le plan morontiel de sa réalité multidimensionnelle. En outre, lorsque l’ego aura la capacité de regarder le réel de la dépression, sa colère l’amènera à reconnaître comment cette dernière a été utilisée permettre à des entités parasitaires de profiter de sa faille psychique non dévoilée. Cette prise de conscience deviendra la nouvelle assise de son ego, car il aura alors la puissance psychique nécessaire pour imposer le réel de son identité renouvelée via sa parole. À ce temps, l’exutoire qu’est la souffrance psychologique sera détrôné, car son ego aura circonscrit son autorité sur les plans pour se donner la liberté d’émettre une vibration qui lui appartient réellement. Le feu cosmique de sa conscience lui permet alors transiger avec les énergies de la vie en lui ; ceci lui assure une continuité de vie identitaire libre, dans sa conscience et dans son mental.

— Sandra Vimont, 2013