Le suicide

Suicide Message sous forme de lettre, pour toi qui traverses un moment très difficile…

Ce que tu ressens comme souffrance (presque innommable tellement elle est grande), c'est la remémoration de la déchirure originelle en toi... C’est donc la mémoire pré-incarnationnelle qui est logée en toi, dans tes cellules, et qui te rappelle le moment de ta chute vers la matière dense de la Terre. Le point de rupture ultime. C’est donc aussi la mémoire surgissante de la perte de ta contrepartie cosmique et la perte de ton unicité de conscience avec le Soleil. C’est le ressenti lié à la perte de ta mémoire solaire, de ta conscience solaire, qui remonte.

En acceptant de vivre cette souffrance, d’entrer dedans et de la ressentir, de respirer à l’intérieur de ses entrailles, tu te permets de graduellement entrer dans le désert de ta conscience – désert qui te sépare de du plan de l’Amour. Ce plan de l’Amour, c’est le plan supramental – plan d’où ta conscience manifestée provient. Plan sans souffrances.

Tu dois donc parvenir à entrer dans la souffrance que tu ressens, aussi profonde soit-elle, sans la réfléchir astralement. Tu dois aller chercher en toi la volonté de traverser ton désert pour te permettre d’intégrer davantage d’énergie supramentale dans tes cellules. Te rapprocher de toi-même et de la réalité de qui est l’autre. Entrer dans ta vulnérabilité la plus fondamentale face à qui tu es et face à l’autre.

La visée de cela, c’est de te rapprocher de tes origines cosmiques, par réintégration de l’énergie diffractée caractérisant ta descente vers la matière. Te rapprocher de qui tu es réellement, sur les hauts plans de ta conscience. Cette énergie veut descendre en toi et te réunifier à toi-même… mais tu dois avoir la volonté de traverser ce qui semble intraversable, pour y voir surgir quelque chose de nouveau.

Pourquoi tu ressens cette déchirure profonde ? Parce que tu es rendu(e) là dans ton intégration, dans ta sensibilité, dans ton expansion de conscience. Parce que tu avances sur le chemin de ta vie.

Les pensées de suicide, ce sont les voix d'entités malicieuses dans ta tête qui veulent que tu abandonnes toutes tes aspirations les plus grandes. Ces entités sont des interférences ombrageuses qui dictent à ton ego comment mener ta vie, pour t'induire en erreur. Elles s’accolent à la volonté que tu n’as pas encore conquise en toi… et que tu dois aller chercher. Ce n’est donc jamais toi ou ton ego qui veut se suicider ; ce sont les interférences dans ton psychisme qui te poussent à te soumettre au mensonge et à la manipulation astrale pour retarder la pénétration de ton énergie prépersonnelle. Tout ça, parce que tu n’arrives pas encore à supporter la grandeur de qui tu es. Mais tiens bon, tu vas y arriver.

L'acte du suicide ne règle pas le besoin de traverser la déchirure psychique que tu vis, ça le remet à plus tard. Tu dois donc dire « non » à ces entités qui veulent limiter ton accès aux énergies morontiels. Tu dois retrousser tes manches et traverser le désert de ta déchirure, même si c'est difficile, car c'est la porte d'entrée vers ton réel, vers ce que tu as toujours recherché au plus profond de toi-même.

Le suicide mène toujours à un égarement de l’ego en astral, avec l’échec de ne pas avoir réussi à vaincre le mensonge qui y est incrusté. C’est donc partie remise pour l’ego, qui devra recommencer là où il a échoué, mais lors de sa prochaine incarnation... Tous les humains incarnés seront un jour confrontés à la traversée de leur désert intérieur.

La détresse que tu ressens n’a ultimement rien à voir avec la grandeur ou la petitesse de ta vie, ni avec l’abondance ou à la précarité de tes ressources. C’est à l’intérieur que ça se passe… Le reste, c’est de la réflexion, c’est-à-dire le réflexe de ton ego de trouver une raison, une excuse, une logique, une bouée de sauvetage, une personne à blâmer… ou une porte de sortie psychologique pour tenter de t’apaiser. Tout ça ne fera que t’engouffrer vers des univers de questions sans réponses… car tu regardes au mauvais endroit. C’est en toi que tu dois regarder, dans ta déchirure, dans ton ressenti, dans ta souffrance. C’est tout. Permets-toi de ressentir.

Quand tu dis « non » aux pensées mensongères et suicidaires, tu établis et définis les contours de ton identité surmentale. Tu établis que ton identité est impénétrable par des êtres qui ne définissent pas ta réalité cosmique, ta véritable identité. Le rapport de force que tu établis avec l’Invisible te permet d’être grand(e) devant la vie, plutôt que d’être soumis à des croyances qui te sortent de toi-même. Tu colmates donc une brèche profonde dans ton psychisme. Brèche qui t’empêchait d’accéder à la réalité de ton esprit.

Ensuite, la vulnérabilité dans laquelle tu te places lorsque tu vis la souffrance de ta déchirure te permet d’entrer encore plus en toi-même… espace où tu ne pourrais pas aller si tu n’étais pas acculé(e) au pied du mur. Quand tu auras traversé ce gouffre de souffrances, tu porteras alors en toi le trophée d’une grande Volonté intégrée.

Ultimement, ton esprit a tout orchestré ce scénario, pour ne te donner aucune autre porte de sortie que d’entrer en toi-même. Plus aucun mécanisme psychologique ne peut tenir la route. Échec et mat à la fuite, à l’ego qui ne veut pas voir, qui ne veut pas écouter, qui ne veut pas ressentir. Tu dois entrer en toi-même. La porte est enfin ouverte pour te rencontrer, te Savoir, dans tes retranchements les plus profonds.

À toi d’entrer pour accéder à ce que tu as toujours su au plus profond de toi.

— Sandra Vimont, 28 novembre 2019