L'éducation des enfants, avec une approche supramentale
Ma première approche avec mon fils a été de lui apprendre à faire le tri de ses pensées… c’est-à-dire de lui enseigner qu’il n’a pas besoin de donner suite à toutes les pensées qui arrivent dans sa tête.
Ainsi dit, il peut refuser les pensées qu’il considère comment étant inacceptables dans le cadre établi.
Par exemple, si je lui dis que l’on ne doit pas dessiner sur les murs, il doit refuser toutes les pensées qui l’incitent à dessiner sur les murs.
De là est née ma fameuse expression « non, pensée ! », que mon garçon a appris dès l’âge de 3 ans.
Avec le temps, il réalise que la même chose s’applique dans le milieu scolaire : il doit refuser les pensées qui ne respectent pas le cadre établi pour pouvoir vivre en harmonie dans l’école.
Cette façon d’être s’étend alors dans un milieu élargi, comme dans un restaurant… où l’individu doit respecter l’éther en place pour ne pas déranger les gens qui y sont venus pour se reposer.
En vieillissant, l’enfant apprend à faire le tri de ses pensées en fonction de ses propres prémisses à lui, c'est-à-dire à l'intérieur sa propre identité grandissante, mais aussi, en fonction du bien-être des autres.
Il devient alors intéressant d'expliquer à l'enfant que le "non, pensée !" faisait partie du besoin d'établir un de rapport de force envers tout ce qui voulait intérférer dans son canal mental.
On l'amène donc à parler à son esprit, tout naturellement.
À ce temps, on voit que l'enfant met déjà de la Volonté dans son Intelligence (esprit, définition de soi) et dans son Amour (Esprit universel, respect des autres). L'enfant devient donc très fort psychiquement,
car il ne peut plus être interféré dans son canal mental ; il est toujours conscient que toute pensée peut l'induire en erreur... d'où la nécessité de ne jamais croire. Il apprend donc à se
fier à son ressenti, et de prendre des décisions en fonction du réel qui est là.
Au plaisir !
— Sandra Vimont, 19 février 2021