Les débuts de la conscience supramentale
Bonjour Sandra,
Pour les adeptes de la pensée de Sri Aurobindo, la descente de la conscience supramentale dans la matière se serait accomplie pour la première fois en 1956, soit lorsque Mère,
disciple et compagne spirituelle de Sri Aurobindo, est parvenue à dépasser les limites du mental humain pour accéder à un autre plan, celui des mondes du supramental, comme elle le raconte d'ailleurs elle-même
dans un ouvrage monumental (l'Agenda de Mère). Par contre, au Québec, on considère généralement que la descente du supramental s'est effectuée en 1969, année à laquelle Bernard de Montréal a vécu le phénomène
de la fusion psychique.
Alors, qu'en est-il : 1956 ou 1969 ? Laquelle de ces années doit-on retenir ? Quand l'ère de la nouvelle conscience a-t-elle débuté ?
P.S. J'attends avec impatience la publication de votre livre, bien que celui-ci semble s'adresser davantage aux femmes.
Luc (Québec)
Bonjour Luc,
Votre question est intéressante, et vous constaterez qu’il n’y a pas de contradiction au niveau des deux dates que vous mentionnez.
En 1956, Mère a accédé au plan supramental pour la première fois au travers l’élévation de son mental, et sa matière cellulaire a certes été transformée.
Du côté de Bernard de Montréal, celui-ci a vécu la fusion psychique, soit la fusion de son ego avec son âme et son esprit, en 1969.
Ceci implique qu’il a non seulement accédé au plan supramental, mais il a aussi créé son double éthérique dans le plan surmental, pour subséquemment s’unifier à sa contrepartie féminine
sur le plan supramental pour créer ce que nous appelons le couple cosmique. Ceci signifie que sa conscience habitait l’éther en permanence, ce qui l’a rendu immortel en conscience.
Il n’est donc pas retourné dans le monde de la mort lorsqu’il a quitté son corps matériel ; il a plutôt continué d’habiter sa conscience dans l’éther.
Ce qu’a vécu Bernard de Montréal peut se comparer au phénomène de la résurrection du Christ, c’est-à-dire de la capacité de l’individu habitant la totalité de sa conscience
et dont le corps physique n’est plus requis de prendre corps à l’intérieur d’un « nouveau » véhicule lumineux. Ce corps lumineux est le double éthérique, et celui-ci englobe la totalité
de l’énergie de l’esprit de l’individu. Lorsque le principe de l’Amour lié au plan supramental est intégré, ce véhicule gagne en vitesse de propulsion et devient apte à sortir de la
quarantaine planétaire. L’individu a alors conscience de lui-même sur tous les plans de sa multidimensionnalité et a un accès absolu à qui est l’autre. Cela dit, contrairement au Christ,
Bernard de Montréal a décidé de ne pas se rendre visible de nouveau aux consciences sur la Terre afin de ne pas créer de phénomène de fascination ou de coloration de la forme ; nous n'avons
pas besoin de nouvelles religions ! L’individu doit plultôt savoir que le phénomène de l'immortalité de la conscience est normal et fait partie de son évolution future.
Autrement dit, c’est la mort astrale qui est une aberration.
En conclusion, 1956 a été le préambule à 1969…
Concernant le livre que je suis en train d’écrire : le titre est lié à la femme car c’est à son tour de s’émanciper dans le monde. Toutefois, le contenu du livre parle autant
de l’homme que de la femme. Il devrait donc plaire à tout individu qui s’intéresse à la psychologie évolutionnaire et à la genèse de l’homme et de la femme.
Au plaisir,
— Sandra Vimont, 1 mars 2016