Les mémoires d'abus et la colère
Bonjour Sandra,
Tout d’abord je te remercie pour ce que tu fais, à travers l’information que tu diffuses et ce contact que tu gardes avec les autres.
Je ne sais pas comment écrire ce message parce que je ne sais pas comment former cette chose que j’ai à l’intérieur. Il est possible que tu n’ai pas le temps de répondre mais je ne peux pas ne pas écrire.
Hier, j’ai pris conscience d’une mémoire qui me colle à la peau et qui a tenté de me parler depuis que je suis enfant via des films et des histoires que je n’ai pas pu éviter par rapport à des abus d’hommes sur la femme. La femme que j’ai été dans un autre temps. Ou peut être la compréhension de ce qu’a vécu la femme dans le monde.
Mais ce dégoût et cette rage pour le viol et l’humiliation sadique envers la femme m’a tellement collé à la peau depuis toujours que j’en ai même créé un personnage, lorsque j’étais jeune, pour contrecarrer et déjouer tout cela. Et pour moi ce personnage, cette femme dans ma tête, a été la densification d’une colère qui n’a jamais pu être exprimée. D’une autorité et d’une puissance indestructible. Une femme qui est à l’intérieur un homme, tout en restant une femme.
Et le supramental, pour moi, n’est que l’explication scientifique de ce qu’est cette femme que « j’ai » créé. Je lui ai même donné un nom, Enid. Mais on peut aussi utiliser le mot Déni.
Aujourd’hui, je suis incapable d’être frontale contre l’autre car j’ai peur des représailles, la nuit je rêve d’hommes qui me veulent du mal. J’ai peur des autres alors que je sais ne pas être ça, en réalité.
Mais je ne sais pas utiliser toute cette colère et donc puissance, que je ressens réellement en moi, dans ma vie pour me détacher de ce blocage.
C’est comme si ce dernier était devenu ma vie et moi, la réelle personne, n’était que cette femme que j’ai créé petite qui voudrait sortir et vivre dignement et même se mettre en colère et s’exprimer sans la peur de la réaction de l’autre.
Ma question serait donc, comment supprimer ce blocage ? Ou comment sortir cette colère ? Car je suis fatiguée de vivre dans ces conditions « d’emprisonnement » psychique.
Je te remercie grandement pour avoir pris la peine de lire mon message. Le fait de l’écrire m’a déjà beaucoup aidé.
Je te souhaite une bonne journée,
Laura
Bonjour Laura,
Toutes tes tensions peuvent être exprimées envers ton esprit, via le rapport de force que tu mets en place face à lui.
En outre, tu peux dénoncer face à l’Invisible tes malaises, les rêves désagréables, les abus, etc.
Cela dit, voici une vibration importante à intégrer :
Les abus subis, que ce soit dans cette vie-ci ou dans d’autres vies, doivent ultimement permettre à l’ego de réaliser que ce n’est jamais un être humain qui abuse d'un autre être humain, mais une entité qui passe par un ego inapte à supporter son entière réalité, et qui commet l’abus.
La dénonciation ou la tension qui en résulte chez toi ne doit donc pas être contre les hommes, ou contre ceci ou cela... mais doit se faire envers les entités qui se sont jouées d’un individu qui
a été manipulé malgré lui, car les entités étaient plus fortes que sa capacité à se censurer.
Un jour, chacun parviendra à entrer dans sa force psychique et refusera d’être dominé pour dominer. C’est là où la colère envers l’esprit est importante, car évidemment, l’esprit de chacun décide des événements à être traversés par ceux-ci.
Si tu en as envie, tu pourrais explorer le rapport de force ici, sur une de mes vidéos YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=LGbnAxJ12K8
Enfin, il n’y a pas de représailles provenant d’autrui lorsque tu fais des rapports de force envers ton esprit… Et ce faisant, tu nettoies les interférences, libères les tensions,
et crée ton double éthérique en même temps.
Au plaisir,
— Sandra Vimont, 22 février 2021